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Ennoblissement numérique : l’effet « waouh ! »

17 juin 2019 —
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En matière d’ennoblissement des imprimés, les nouvelles presses numériques brillent par leurs résultats. Elles suscitent l’effet « waouh ! » au moins autant que l’offset. L’imprimerie numérique dispose d’un vaste éventail de possibilités inédites, surtout à l’approche des fêtes. Expert du numérique, Sander Seijsener esquisse pour nous ces nouveaux horizons.

En matière d’ennoblissement des imprimés, les nouvelles presses numériques brillent par leurs résultats. Elles suscitent l’effet « waouh ! » au moins autant que l’offset. L’imprimerie numérique dispose d’un vaste éventail de possibilités inédites, surtout à l’approche des fêtes. Expert du numérique, Sander Seijsener esquisse pour nous ces nouveaux horizons.

Théoriquement, l’impression numérique et le papier créatif sont faits l’un pour l’autre. « Les papiers spéciaux sont souvent utilisés en petits tirages et de manière personnalisée. Et cela correspond parfaitement aux possibilités de l’impression numérique, précise Sander Seijsener. Simplement, jusqu’il y a peu, il était techniquement presque impossible de traiter ces papiers sur des machines numériques. Mais ce problème a aujourd’hui disparu. »


Plus de 100 spécifications créatives

Grâce aux innovations technologiques, l’imprimeur numérique a désormais à sa disposition un bien plus vaste assortiment de papiers. Sander Seijsener : « Les toutes dernières machines peuvent gérer les épaisseurs et les pressages, mais également les papiers de couleur. Il existe des machines capables d’utiliser des encres blanches ou métallisées et qui ont des toners iridescents. De quoi obtenir de splendides résultats sur du papier de couleur. »

S’appuyant sur cette tendance, le producteur Arjowiggins Creative Papers a lancé une Digital Range spéciale. Autant de types de papier particuliers qui sont spécialement conçus pour l’impression numérique à l’aide de toner sec ou liquide. Sander Seijsener : « C’est un assortiment énorme, avec plus de 100 spécifications. Arjowiggins l’a rassemblé dans son Digital Paper Book. Un outil fantastique pour qui veut se faire une idée des innombrables nouvelles possibilités. »


Un must pour les imprimeurs et les créateurs

Sander Seijsener cite quelques-unes des principales composantes de l’outil. « Tout d’abord, il y a la très pratique compatibility list. Vous pouvez immédiatement y vérifier si un type de papier donné convient à une presse numérique spécifique. Vous trouvez également dans le livre des exemples non imprimés de tous les papiers disponibles. Et bien entendu, l’ouvrage renseigne aussi toutes les propriétés, comme le grammage et l’épaisseur en microns. Et en introduction de la publication, le lecteur trouvera par ailleurs quelques superbes exemples d’impression, réalisées sur différentes machines. »

De plus en plus de nouvelles presses présentent également l’avantage de pouvoir traiter les grands formats. C’est la raison pour laquelle le format 53 x 75 est repris pour la première fois dans l’assortiment de papier créatif numérique. Et on le retrouve donc également dans le Digital Paper Book.

La publication se présente sous la forme d’un livre ‘réversible’, constitué de deux parties : la partie dorée porte sur le toner liquide, donc du papier qui convient à la HP Indigo. Si vous retournez l’épais ouvrage, vous trouvez au verso le segment argenté consacré au toner sec. Sander Seijsener : « C’est un incontournable pour tous les imprimeurs et utilisateurs qui ont dans leurs installations une machine numérique à haut débit. Mais bien sûr aussi pour les créateurs, parce qu’il leur donne une idée de tout ce qui est possible. Cela leur permet ensuite de communiquer leurs souhaits à l’imprimeur numérique. »

Intéressé(e) par le Digital Paper Book d’Arjowiggins ? Demandez-le auprès de votre personne de contact chez Antalis.

Valeur ajoutée

L’imprimeur qui souhaite améliorer son résultat d’exploitation cherche souvent la solution dans les économies ou les augmentations de productivité. Mais pour Sander Seijsener, il est au moins aussi important de donner une bonne plus-value au produit : « Les machines de la dernière génération sont dotées d’une foule de fonctionnalités. Les imprimeurs numériques ne réalisent pas encore tout à fait l’étendue de ce potentiel. »

À l’appui de ses dires, il cite des chiffres éloquents. Sur le nombre total de pages imprimées en quadrichromie (offset ou numérique), 30 % environ font l’objet d’opérations d’ennoblissement. Or, en ce qui concerne le seul numérique, le pourcentage atteint à peine 0,5 %. Mais ce n’est là qu’un aspect, précise Sander Seijsener. « Il ressort des enquêtes, par exemple, que les imprimeurs numériques n’osent pas demander plus de 30 % de supplément de prix pour l’ennoblissement à l’encre métallisée. Alors que le client final se dit lui-même prêt à payer 60 % de plus ! Conclusion : les imprimeurs sous-estiment la valeur ajoutée qu’ils génèrent dans la chaîne. »

Course à la technologie

Si un des douze mois de l’année est propice à l’ennoblissement des imprimés, c’est bien le mois de décembre. Il suffit de songer aux cartes de vœux, chèques cadeaux, invitations, billets de spectacles, papiers cadeaux, étalages, publipostages, et ainsi de suite. Tous ces produits sont destinés à provoquer un effet « wouah ! ». Et depuis peu, la nouvelle génération de presses numériques s’acquitte sans peine de cette tâche, grâce à un bond technologique. « Les marques rivalisent de fonctionnalités, explique Sander Seijsener. C’est à qui proposera les machines avec le plus de nouveautés. »

Impression en relief et dorure

Presque tous les nouveaux modèles disposent d’une large gamme d’effets à base d’encres spéciales : encre blanche, encre dorée et argentée, encre fluorescente… Ajoutons que la palette des couleurs s’est considérablement élargie, et qu’il est possible d’obtenir des teintes plus intéressantes. D’autres innovations technologiques méritent une mention : « Prenez par exemple l’impression en relief. Déposée sur le papier en couches successives, l’encre devient très tactile. Le film est une autre possibilité. Vous commencez par imprimer une image avec du toner noir. Ensuite, le papier sorti de la presse passe par une machine à dorer. Le film doré ou argenté n’adhère qu’aux endroits recouverts de toner noir. »  

Un outil pour choisir le bon papier

Quel que soit leprocédé d’ennoblissement, la qualité du résultat est tributaire du choix du support.« Pour faciliter le travail de l’imprimeur, Antalis a mis au point desoutils spéciaux destinés à presque tous les équipements numériques les plusrépandus, poursuit Sander Seijsener. Ces outils permettent de savoir exactementlesquels de nos papiers se prêtent le mieux à l’application et aux techniquesd’ennoblissement choisies. En même temps, nous présentons tout ce qui estpossible en la matière. Nous expérimentons sans relâche pour suivre de près lesderniers développements. Ainsi armé, l’imprimeur numérique est à même de tirerle parti optimal de sa presse numérique. »